Les bibliothèques Arcadiennes

Depuis plus d’une décennie maintenant, la révolution internet des premiers jours est devenue un élément du paysage quotidien de nombreux individus. L’ultra-connectivité et ses limites ne cessent d’être repoussées pour le meilleur et parfois pour le pire. En avril 2015, c’est très probablement les Google Glass qui vous permettront de porter un nouveau regard sur le monde qui vous entoure, preuve nouvelle que l’homme est un animal connecté, sans l’ombre d’un doute.

Le monde du JdR quant à lui, est longtemps resté en retrait des nouvelles technologies. Tantôt menacé, tantôt indifférent, l’activité primaire est bien loin des considérations technologiques. Une fiche de personnage, un crayon à papier, quelques dés, et des amis qui nous entourent, voilà tout ce dont peut se satisfaire le jeu de rôle, voilà même tout ce dont il a besoin selon certains… et pourtant. Et pourtant, c’est-on déjà posé la question de savoir ce que le web 2.0, les réseaux sociaux et les outils internet avaient à nous offrir ? A-t-on déjà fait le tour des outils que nous n’utilisions pas il y a 10 ou même 20 ans ? Demandez-vous comment le web 2.0 a-t-il transformé vos JDR.

A travers ce dossier, je vous offre de nouveaux outils, de nouvelles idées, et j’espère, de nouvelles perspectives pour vous aider à préparer, maitriser et animer vos parties.

Alors que je prépare un billet complètement différent sur les nouvelles technologies et leur apport au monde du JdR, j’ai pourtant fais une formidable découverte en allant au cinéma au cours de la semaine dernière, découverte à propos de laquelle je ne pouvais pas décemment rester muet. Ainsi donc, je vais vous parler d’Interstellar, le nouveau film de Christopher Nolan et son chef d’œuvre.

Récemment, je lisais un article qui parlait de la façon d’incarner un personnage « fou » au cours d’une partie de jdr. Même si l’article n’était guère épais, j’ai été en quasi désaccord avec lui sur toute la ligne. Distinguer la schizophrénie du trouble dissociatif de la personnalité, c’est bien, mais ça vous aide pas à être un meilleur joueur (a part dans patient 13 peut être), je dirai même plus, qu’en dehors des soirées ou vous voudrez sans aucun doute épater vos amis en leur faisant étalage de vos connaissances approfondies des maladies mentales dégénératives, vous n’y trouverait pas grande utilité. C’est pourquoi j’ai décidé, de mon côté, de donner 10 conseils pour vraiment vous aider à améliorer votre façon de jouer.

Dans l’épisode précédent, nous avons vu comment les apprentis créateur se sont débattus avec un monde en polystyrène extrudé, nous avons suivis leurs péripéties jusqu’à la victoire finale et savoureuse sur ce bout de monde récalcitrant, et pourtant encore bien brut. Aujourd’hui, nous allons donc voir comment la couleur fut créée. Une histoire palpitante, en exclusivité sur les Bibliothèques Arcadiennes !

*Tin, tinntinnntinnn* générique retro et bien kitch

Une fois n’est pas coutume,  je vous fais quitter les univers dont j’ai l’habitude pour vous amener sur des sentiers que je fréquente un peu moins et qui ne sont pas autant éloignés des territoires de l’imaginaire qu’on pourrait le croire. Peut-être avez-vous déjà entendu parler du Geocaching, puisque cette activité est à la mode depuis quelques années, mais existe en réalité depuis les années 2000, à l’époque ou la précision GPS a soudainement fait un bond en avant. Si ce n’est pas le cas, je vous propose, dans les quelques lignes qui suivent de découvrir ce qu’est cette surprenante activité.

Holà du bateau ! Tu t’interroges sur ce qu’est Briskar ? Ne t’inquiètes pas gamin, c’est ton jour de chance, et pas qu’un peu. Laisse-moi un peu te parler des mers d’Anthropia, des Briskars légendaires qui ont foulés ces eaux, des brasses qui ont été parcourues par les plus célèbres aventuriers de ce monde, de la somptueuse Bonnie Heart et sa bande de mercenaires, du terrible Banni et de sa vengeance, des agiles Sundars et des esclavagistes Aurénauques. Laisse-moi te transporter dans un univers de pirates, ou le rhum coule à flot et ou les duel se passe sous les palmes d’un cocotier. Arme-toi d’un sabre, charge ton pistolet à silex et embarque à bord jeune mousse !

Il y a quelques temps, un ami nous a offert la première saison du jeu de plateau Zombicide. C’est donc avec un certain plaisir que nous avons pu nous lancer dans les scénarii proposés dans le livret de règles. Bon, pour ne rien vous cacher, nous en somme au 9^ème scénario, et on en est encore à découvrir des règles à chaque partie soit parce qu’on les avait mal géré, soit parce qu’on les avait pas vu.

Mais laissez moi donc vous livrer un aperçu de ce jeu de plateau... et croyez moi, c'est pas souvent que je m’intéresse à un jeu de plateau. 

Encore une fois, j’ai choisi d’aborder mon sujet en le déclinant en différents points qui me paraissent importants lors de la rédaction d’un scénario. Comme j’en parlais dans un billet précédent, lorsqu’on se lance dans la rédaction, il est aussi et surtout question de sensibilité personnelle. En somme, ma façon de concevoir, de la base à la mise en forme, un scénario est peut être très éloigné de votre façon de travailler. Toutefois,  les conseils que je vais dispenser serviront au moins aux MJs débutants qui se demandent par où commencer dans ce difficile exercice.  

Note : Afin d’alléger un peu le discours et de vous offrir un article agréable à lire, j’illustre cet article par la dernière partie de JDR que j’ai fait jouer à mes petits camarades ! Vous n'en aurez que de brefs aperçus, mais si quiconque est intéressé, j'envisagerai de faire quelque chose de propre pour le web. 

Ça fait un moment que je m’interroge sur mes plus belles révélations ludiques de ces 10 dernières années et en préparant cet article, je me suis rendu compte qu'il était plus difficile que prévu de choisir 5 jeux de rôle (et seulement 5) à mettre en avant. Si certains rentrent instantanément dans mon palmarès, tellement d’autres jeux méritent d'être découvert qu'il parait probable qu'un top 10 suivra un jour ou l'autre. Une chose est sure cependant, ce classement n’engage que moi et représente surtout mes attentes personnelles vis-à-vis d'un JDR ! A prendre avec des pincettes donc, puisque si je me retrouve parfaitement dans ce classement, ce n'est ou sera peut être pas votre cas. 

Hier soir, c’était la première partie de Delta Green, comme je l’avais dit dans un billet précédent, je me suis librement inspiré du scénario déjà écrit pour TOC, les prières du diable. Contrairement à ce que je pensais, je l’ai revu dans les grandes largeurs et je n’en ai gardé que quelques éléments dont les "runes". En revanche, j’ai puisé mes inspirations dans de nombreuses autres sources. La nouvelle série, adaptée du roman de Guillermo Del Toro et Chuck Hogan : The Strain m’a servi de point de ralliement pour raccrocher les différentes agences de mes joueurs. X-files et ses personnages m’ont servi de moules pour créer mes PNJ et bien sûr, le supplément Countdown pour Delta Green m’a offert du grain à moudre et une intrigue d’enfer.

Est-ce un conte, une farce ou une pièce de théâtre ? De cape et de crocs visite un genre peu exploité en bande dessiné, les fresques de cape et d’épées. Signé Ayroles et Masbou, cet univers unique est la rencontre improbable et pourtant fructueuse du théâtre classique et de la bande dessinée.