Posted by : Marc PEZIN
samedi 25 octobre 2014
Dans l’épisode précédent, nous avons vu comment les
apprentis créateur se sont débattus avec un monde en polystyrène extrudé, nous
avons suivis leurs péripéties jusqu’à la victoire finale et savoureuse sur ce
bout de monde récalcitrant, et pourtant encore bien brut. Aujourd’hui, nous
allons donc voir comment la couleur fut créée. Une histoire palpitante, en
exclusivité sur les Bibliothèques Arcadiennes !
*Tin, tinntinnntinnn* générique retro et bien kitch
La sous-couche
Attention ceci dit, le polystyrène, s’il a l’avantage de se
sculpter très facilement, a le désavantage de ne pas supporter les bombes de
sous-couche plutôt agressives qui vont le ronger
en surface… de quoi ruiner votre (magnifique) travail. Mais les apprentis
dieux ont réponse à tout ou presque et pour parer à ce petit inconvénient, un
mélange de colle PVA et d’eau (pas
trop attention) que vous badigeonnerez avec amour sur votre table de jeu vous
permettra de protéger la surface ! Cette étape est fondamentale, alors pensez-y
bien lors de vos création.
Les couches de bases
Les lavis
C’est finalement les lavis qui nous ont permis de donner le
ton. Je suppute qu’une peinture fortement diluée pour en faire un jus
fonctionnerait à merveille, mais je n’ai pas encore testé cette méthode, donc
prenez là au conditionnel. Les apprentis dieux, fortunés qu’ils sont, ont
utilisés des lavis Citadel, très bien, mais à 3.20€ le pot, ils se sont vite
rendu compte que ce n’était pas la solution économique gagnante pour en badigeonner
généreusement un plateau de 60X60cm. Mais le résultat final est plutôt
convaincant, et c’est déjà une victoire en soi.
Les brossages
Nous n’étions d’abord pas convaincus que cette solution fonctionne,
puisqu’une grande partie du plateau est lisse, nous craignions que le brossage
ne prenne pas correctement sur le plateau. Au final, ce sera démenti, mais il
nous aura fallu forcer un peu plus la dose pour que le rendu soit acceptable.
Échecs Critiques
Je ne pouvais pas conclure décemment cet article sans vous
parler de nos échecs cuisant lors de la peinture. Ainsi, peut-être, vous
éviterai-je les mêmes erreurs de débutants que nous.
- Le scotch de masquage. Fous que nous étions, persuadé, comme des ânes, que c’était la solution pour séparer proprement nos zones de couleurs sur le plateau. Alors de deux choses l’une, soit nous avons lamentablement utilisé cet outil, soit il n’est pas du tout adapté à ce genre de matériau. Non seulement il n’a pas tenu ses promesses en matière de délimitation, puisque les peintures ont bavés SOUS le scotch. Mais pire encore, lorsqu’il a fallu le retirer, celui-ci est partie avec des morceaux de sous-couche… bref, ne l’utilisez pas si vous n’êtes pas certains de maitriser cet outil du diable.
- L’eau. Vous le savez peut-être, mais une partie de notre table sera remplie d’eau. La première étape était de mettre un tapis de sable. Jusque-là, pas de problème, en revanche, pour assurer une bonne prise au sable et nous permettre de réaliser déjà la première couche d’eau, nous avons voulu mettre un tapis de colle PVA, qui, l’espérions nous, deviendrait transparente au séchage… encore un échec cuisant puisque si la PVA est bien devenue transparente par endroit, elle a laissé de monstrueuse tache blanchâtre à d’autre. Nous n’avons pas encore la solution (autre que la résine Glass qui est bien trop couteuse pour la surface que nous avons) pour l’eau… si vous avez des idées, nous sommes preneurs.
C’est ainsi que ce conclu cette deuxième étape dans la création de notre plateau. Dans le prochain épisode, vous découvrirez comment les apprentis ont fait jaillir des murs, du mobilier et de la décoration !
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