Posted by : Marc PEZIN lundi 17 novembre 2014

Alors que je prépare un billet complètement différent sur les nouvelles technologies et leur apport au monde du JdR, j’ai pourtant fais une formidable découverte en allant au cinéma au cours de la semaine dernière, découverte à propos de laquelle je ne pouvais pas décemment rester muet. Ainsi donc, je vais vous parler d’Interstellar, le nouveau film de Christopher Nolan et son chef d’œuvre.



Nolan et moi


Commençons par vous parler un petit peu de ma relation au cinéma de Nolan, mon histoire avec ses films n'est pas si récente, puisque j'avais déjà adoré Le Prestige à l'époque de sa sortie et que j'ai su apprécier Memento un peu plus tard (et dans cet ordre). 
J’ai toujours perçu Nolan comme un bon réalisateur... et puis c’est tout. Au travers de sa filmographie, souvent encensée et rarement décriée on doit le reconnaître, j’y voyais pour ma part de très belles œuvres, bien polies et bien lissées, un talent incontestable pour l’esthétique mais rien de plus. Il manquait à Nolan, selon moi, ce petit grain de folie qui est la marque des génies du cinéma.
Ne vous y trompez-pas, j'ai toujours pris un certain plaisir devant ses films, et j'ai toujours considéré le réalisateur comme l'un des "bons" d'Hollywood.  

Par exemple, son excellentissime Chevalier Noir (le deuxième opus de la trilogie Batman), qui était, jusqu’à présent, la meilleure réalisation de Nolan selon moi, n'est en fait pas si brillante si on retire de l'équation le véritable génie de ce film : Heath Ledger et son interprétation du Joker, brillant et terrifiant à la fois, n’en déplaise aux puristes (je devrai dire aux nostalgiques), il dépasse la performance de Jack Nicholson sur absolument tous les plans.
Bref, vous l’aurez compris, j’aime ce que fait Nolan, mais pas suffisamment pour le faire rentrer dans le saint du saint de mes réalisateurs favoris, mais comme dirait l’autre, on se bonifie avec le temps.


Interstellar





Et c’est là que débarque Interstellar, le dernier film de Nolan, un hommage vibrant à 2001, l’Odyssée de l’espace, un film de SF d’anticipation comme on en a pas eu depuis longtemps, le tout sur fond de relativité quantique et de mildiou non de dieu !

Interstellar n’est pas un ovni cinématographique, ce n’est pas une expérience étrange et métaphysique. Globalement, on y retrouve même tous les codes des blockbusters façon Nolan justement… mais le tout est transcendé par une émotion et une intensité sous-jacente spectaculaire.

Un fond de nostalgie et de poésie, un soupçon de spectaculaire, de grandiose et de beau, un brin de réalisme et de défaitisme, une larme d’humour et d’humanité et vous avez les grandes lignes de la recette d’Interstellar. On laisse mijoter le tout pendant 2h49, on sert le tout enrobé de visuels extraordinaires, d’une bande son vivante et intense (merci Hans Zimmer) et on savoure, en prenant son temps, un chef d’œuvre de notre génération.


Conclusion



Je suis un afficionado du cinéma, ceux qui me connaissent en attesteront, j’ai mes réalisateurs fétiches, mes films favoris, mais aussi mes lubies et mes coup de cœur improbables… mais malgré ma passion pour le cinéma, ça faisait des années que je n’avais pas pris une telle claque au cinéma, des années que je n’avais pas été prêt à aller revoir un film aussitôt que j’ai quitté la salle, des années que je n'ai pas dépensé 10.5€ en me disant que ça les valait pour de bons. 

J’envie tous ceux qui ne l’ont pas encore vu, tous ceux qui pourront apprécier son intensité lors du premier visionnage, tous ceux qui vivront cette expérience pour la première fois. Il y a peu de chose qui doivent vraiment être faits dans une existence humaine, voir ce film dans les meilleurs conditions fait partie de cette liste !


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